Capsules Sexologiques au Moyen-Age – L’amour courtois par Seigneur Pierre d’ Abbeville

Tiré de « L’Écho des Cantons » no. 3, mars 2000.

Extrait avec numérisateur et reconnaissance de texte.

Capsules Sexologiques au Moyen-Age – L’amour courtois

Par Seigneur Pierre d’ Abbeville

L’amour que l’on nomma  » courtois »

Saviez-vous qu’a partir du 12eme siecle se developpa dans Ie sud de la France une nouvelle conception de l’amour, que l’on appelait  » l’amour courtois ». Ce type d’amour etait uniquement adresse a lajeunesse de l’epoque dont l’age se situait aux alentours entre 15 et 16 ans. Depasse cet age, les hommes et les femmes du temps se pressaient pour trouver epouses et epoux afin de passer, comme ils dirent dans Ie temps, aux choses serieuses. Qui, vous l’avez devine; a l’interieur des mariages de ce temps, il n’existait plus d’amour.

Comment se develolIDal’image de  » l’amour courtois »

Saviez-vous comment se developpa l’image de  » l’amour courtois » ? Elle se developpa dans un milieu chevaleresque OU Ie chevalier se devait d’aimer une belle dame sage devant qui, il pliait Ie genou en signe de reverence et d’obeissance et pour laquelle, il fera mille prouesses. Le desir du chevalier se manifestait dans I’attente du moment OU la dame pourrait acceder a ses demandes des plus intimes. Plus l’attente etait longue, plus la promesse d’un amour solide et fidele en etait Ie gage de sa recompense.

L’origine des troubadours et des menestrels

Saviez-vous que les premiers a chanter » l’amour courtois » furent les troubadours et les menestrels a la cour du Seigneur de Montferrat en France puis se fut en Sicile et en Angleterre par la suite au Iieme siecle. Ceux-ci alia de cour en cour, de chateau en chateau, de village en village afin de chanter avec leurs mandolines, leurs tambourins et flutes les amours dechus et joyeux des gens connus ou inventes qui s’aimaient d’une fayon passionnee

L’heritage des troubadours et menestrels

Saviez-vous que les troubadours et les menestreIs furent les premiers a parler d’une conception de l’amour que I’on ne retrouva qu’en dehors des liens traditionnels du mariage. C’est pour cela que les premieres chansons qui ont ete chantees par eux, l’ont ete de fayon orale et non ecrite, de peurs d’etre condamne par l’eglise. Neanmoins, les documents rares de cette epoque qui nous sont parvenus, temoignent que peut importe leurs chants d’amour, ceux-ci ne se sont jamais alteres avec Ie temps parce que leur message est toujours Ie meme a travers Ies siecles.