Histoire sans titre – par Tristan de la Valliere

Tiré de « Les Nouvelles du Havre » septembre 1999.

Extrait avec numérisateur et reconnaissance de texte.

Histoire sans titre

par Tristan de la Valliere

La legende de I’ Animal peut se r’habiller : Josquin de Valois Ie Nouveau « Man Without Pants » !

C’est en cette tranquille deuxieme semaine de Pennsic que la testosterone a atteint son zenith et qu’un concours de bravoure (non pas entre combattants mais bien entre danseurs) mena une fois de plus a une decheance typiquement Pennsiquienne (bel adjectifnon ?). Un nouveau venu en provenance de I’on ne sait trop ou messire Josquin de Valois a commence la semaine (ce qui en restait) en grande.

Avec des performances dignes de veterans (tel Lord Dugan, Lord Ishida et Lord Morgan) cette jeune recrue a couche tous les soirs qui ont suivi les Vieux Bourgeois presents*. Mais ce n’est pas par son endurance ni par sa capacite d’absorption mais bien par son originalit6 qu’il a fait sa marque. Le traditionnel party Man Without Pants ne sera jamais plus Ie meme. En dIet, Ie comite d’examen compose de fieres americaines n’a pas dil travailler fort avec notre homme. Des son entree, Messire de Valois vetu de son chapeau …. de sa ceinture …. et ses bottes …. Se qualifiait definitivement dans la categorie sans pantalons. J’arrete tout de suite les esprits pervers et je souligne que grace au chapeau de feutre, son cerveau etait a l’abri des rhumes (non! non! pas Ie petit mais bien Ie gland). Ceinture de son chapeau, notre ami Josquin a quand meme dil passer les tests d’entree (absolument inutile) et a su eviter la nouvelle option de verification « plume bleue ». C’est apres une entree remarquee que Messire de Valois accompagne de la majeure partie des troupes Vieux Bourgeoises s’est ensuite dirige vers Ie bar pour finalement aboutir au cote du feu.

Party digne des bonnes annees, Ie Man Without Pant etait anime de danseurs et de danseuses qui tour a tour bougeaient au rythme de la musique. Mais ils n’avaient encore rien vu … C’est a ce moment que Ie concours de « guts » entre Tacharan MacGowan et Ie nouveau venu prit tout son ampleur. Selon I’entente preetablie, si l’Ecossais executait une variante personnalisee de la celebre « Danse de la Goulh », en revanche, notre recrue devait y aller d’une danse que je qualifierais de « Style libre » vetu de son costume innovateur. Tacharan choisi donc son moment (une jolie demoiselle pleine de personnalit6 vetue d’un haut de bikini en cote de maille etait pratiquement seule a danser) et entra dans la danse. Camoufle sous sa criniere blonde notre jeune ami se mit a tourner autour du feu, « mi-accroupi tel la bete » et ce, au grand desarroi de Josquin qui, sous les pressions des Vieux Bourgeois present, ne pouvait qu’acquiescer a la foule. Une derniere lam pee gracieusete du seigneur Jack Daniels et c’est parti! La reponse ne rut pas aussi eclatante que prevue. Plusieurs regards amuses (plusieurs rire eclatant de la part des V. Bourgeois) mais rien de plus. Apres quelques tours de piste, Messire de Valois rut contraint a la retraite (il semblait heureux). Par contre, notre ami ecossais lui ne s’en tirait pas si facilement. A la suite d’une demande expresse de la royaute de I’Ouest, il obligea la dame et continua son entrainement isichio-jambier et quadricepiens pendant pret de vingt minutes entrecoupees de « pauses hydratation » pendant lesquelles les « kilt checks » et les propositions affluaient de toute part (il faudra repasser Ie test de purete Tach). Avec la royaute presque satisfaite (une derniere tentative echouee de kidnapper Tach), notre jeune pu en fin quitter pour aller reposer ses jambes et son esprit.

Et bien voila, pour tous ceux qui n’ont pas encore eu la chance de visiter Pennsic, j’espere que cela vous donne une bonne idee des soirees tranquilles de Pensylvanie …

* II est a noter que I’heure tardive peut etrereliee aux chemins sinueux et aux labyrinthes des marecages difficiles a comprendre pour les recrues (et meme les veterans).