La calligraphie par William McHaley

Tiré de « L’Écho des Cantons » no. 2, février 2000.

Extrait avec numérisateur et reconnaissance de texte.

La calligraphie

Par William McHaley

La calligraphie vient du mot grec  » kallos « , qui veut dire beaute, et « graphe » ecriture, et signifie donc « la belle ecriture a la main ». Realise avec la liberte et Ie rythme, elle peut ~tre en effet superbe. Ainsi, si I’ont peut dire du calligraphe qu’i! est celui qui pratique I’art de la belle ecriture, on peut dire qu’i! est Ie peintre des mots.

Pratiquer la calligraphie c’est effectivement entrer dans Ie monde des formes et des couleurs, s’exercer a reproduire des alphabets, organiser une mise en page, decorer un texte de lettrines ou d’enliminures developpent presque Ii notre insu, la sensibilite visuelle. La calligraphie constitue d’ailleurs un merveilleux palliatif au dessin pour tous ceux qui ne savent pas dessiner.

A l’ere de I’ordinateur qui accelere sans cesse la vitesse de communication, pratiquer la calligraphie c’est aussi ralentir ce rythrne de vie trepidant dans lequel nous nous sommes laisse entrainer. Les orientaux qui, eux n’ont jamais cesse de pratiquer la calligraphie ont une notion du temps differente de la notre. La calligraphie permet a chacun d’exprimer sa personnalite.

Les gratifications sont Ii la mesure des ambitions de chacun. J’espere que ces quelques lignes ont su reveiller la calligraphe qui sommeil en vous, et qu’iI sera possible de creer nous-m~mes aux rives des ouvrages, parchemins et enluminures exceptionnelles dont nous seront fiers et surtout digne de notre nom.