La Bienseance au Moyen Age par la Chambre des Dames

Tiré de « Les Nouvelles du Havre », décembre 1998.

Extrait avec numérisateur et reconnaissance de texte.

La Bienseance au Moyen Age

par la Chambre des Dames

Ceci est un petit resume d’une conference donnee a la Chambre des Dames, Ie 10 avril dernier, par Ie seigneur Godfroy Garmallon, sur la Bienseance au Moyen Age. Lors de cette conference, iI fut question des mreurs a pratiquer lors d’une cour. En voici quelques unes …
• Lorsqu’on est appele devant la cour, il faut toujours s’y rendre par I’allee centrale et se presenter sans arme.
• II faut se tenir a trois ou quatre pieds de celui qui preside la cour.
• Ce lieu est particulierement utile lorsqu’on veut annoncer quelque chose, lancer une invitation, regler des querelles, des contrats ou des affaires.

II fut egalement question de courtoisie. Ce qui est a retenir, c’est que I’homme voulant etre courtois devrait. ..
• etre galant envers les dames. Ex. : porter les paquets, ouvrir les portes, etc.
• Se lever quant la dame, avec laquelle il cause, s’en va et doit attendre son retour avant de se rasseoir.
• Demander la permission a la dame avant de se lever et de s’en aller.
• Se comporter pareillement, sans distinction de rang, envers toutes les dames, de la simple paysanne jusqu’a la reine.
• Accorder Ie respect autant aux mendiants qu’aux gens de la noblesse.
• Lors d’un repas, iI est fort courtois de partager la meme assiette que sa douce.
• Et evidemment, I’homme courtois devrait effectuer Ie baisemain lorsqu’il rencontre une dame ..

Dans un tournois, certains criteres de chevalerie ne sont points negligeables …
• Le combattant devrait porter les couleurs d’une dame. Cette couleur peut etre un foulard, un mouchoir, un pendentif, un signe, une meche de cheveux. II taut que cette couleur identifie ou represente autant que possible la dame. Les plus populaires sont Ie mouchoir et Ie foulard attaches au bras.
• II devrait porter ses armes sur son bouclier et sur son tabard.
• II est aussi tres bien vu d’aider son adversaire a se relever; d’accepter les coups, de se blesser soi-meme pour etre au meme niveau que son adversaire et d’etre bon perdant.